posté le 29-01-2012 à 15:39:09

Emotion

 Souvenirs, impressions, regrets, nostalgies d’un monde et d’un pays qui, s’il n’a pas été un modèle idéal de société, se retrouve  souvent et encore  quelquefois regretté par bon nombre de ses enfants toutes origines et  confessions confondues.

 

 

  

le retour à la maison fut l’épisode le plus troublant du voyage.

J’en avais rêvé depuis toujours.

J’en  ressentais de plus en plus le besoin. 

 

7 rue Mazagran

 

Mon arrivée, 44 ans après, rue Mazagran, aujourd’hui rue Lofti Benzine, ne passa pas inaperçu. 

Nacer qui avait du mal à cacher son émotion 

La même bonne odeur de pain chaud que dégageait le fournil de Mon Réalé. 

  Ce petit triangle carrelé et usé était la halte obligée des mères
et grand mèresrevenant chargées du marché de Bab el Oued.

  NACER le petit fils d'Aîcha
Repéré par deux commerçants, je fus de suite chaleureusement entouré par une dizaine de personnes. L’une d’entre elle alla chercher l’occupant du premier étage qui s’empressa tout de suite de m’inviter à venir voir la maison. Tant de gentillesse me troublait déjà. 

Monsieur et Madame Allouach, fils et belle fille d'Aïcha 
En entrant dans la cage d’escalier, rien n’avait vraiment changé. La rampe sur laquelle nous glissions du premier étage, les carrelages, l’odeur même du boulanger mitoyen. 

La chambre où je suis né 
 L’accueil de Mme Allouache et de son fils ne faillit à aucune règle de l’hospitalité algérienne.
La maison me parut plus petite mais les transformations étaient telles que j’en fus presque déçu.
A part le carrelage d’une chambre, tout à l’intérieure avait changé. Changé en mieux, en beaucoup mieux. Une décoration et un ameublement oriental se détachait des murs carrelés à hauteur d’homme. Une magnifique transformation, à mille lieues de la modeste maison d’une simple famille de pieds noirs de Bab el Oued des années cinquante.

 

Devant la cuisine 
  En racontant à Mme Allouache que ma grand-mère avait laissé sa maison à une dame Aïcha, qui était fort appréciée de toute la famille, j’eu l’agréable surprise de m’entendre dire qu’elle était sa belle fille et le jeune homme qui m’avait invité à monter était son petit fils.
Ce que j’espérais secrètement depuis longtemps mais sans trop y croire venait de se réaliser.

A cet instant, je dus sortir sur le balcon refouler quelques sanglots difficiles à dissimuler et je savais déjà que mon voyage à Alger était réussi.

Et là…j’ai craqué.

 

Le carrelage  
 

 

 Retrouver la famille d’Aïcha fut un moment d’intense joie en même temps qu’une émotion assez vive.
J’étais là, 44 ans après, le cœur serré, avec des souvenirs bouleversants, devant des inconnus qui avaient comme moi des larmes pleins les yeux.
Ha ! si Aïcha et ma grand mère avait pu être là !

 

 

 

 Ces moments, il m’est plus facile de les écrire que de les raconter car l’émotion est encore bien présente, bien vivante.
Les retrouvailles le lendemain avec son fils, M’Barek, nous ont fait revivre le temps d’un repas familial, une époque à jamais révolue mais combien présente dans nos mémoires et que chacun gardons jalousement et précieusement enfouie en nous même.

  

 

 

 

 

 

Baïnem Falaise

plage du rocher  troué

 

Baïnem et le cap Capxine

 

bidonville du clos salambier

 


 
 
posté le 01-02-2012 à 04:47:30

Belcourt, Le Ruisseau, Hussen Dey.

 

 

 

Commentaire N°1

 D'où sors tu ces photos du SCEB ? J'en ai fait partie pendant 4 ou 5 ans, mais côté cyclistes. C'est sympa ces photos, mais il n'y a que des musiciens adultes, pour un club d'enfants cyclistes....!

La photo est prise sur le stade Biales, et c'est autour de 1950, peut être en 51 à la veille du départ du club pour le concours de musique de Metz.

Le monsieur au centre en veste sombre, moustaches et cheveux blancs est M. Esposito, le président. A sa gauche, la 4éme personne, chemise ouverte, pas de casquette, est M. Jover, l'organisateur de la participation du club au concours de musique d'Epinal en 1948 et Metz en 1951, le véritable animateur du club.

Sur le site de B Venis, tu trouveras une photo des cyclistes du SCEB à Metz en 1951, je suis dans le tas, mais loin derriére, pas visible. Détail : nous y étions pour départ du tour de France qui partait de Metz cette année là, c'était la première fois qu'il ne partait pas de Paris.

 Merci de me rajeunir de 65 ans !

 Christian

 

 

Commentaire N°2

 

 je suis toujours preneuse de photos sur "BELCOURT «mon quartier de naissance et de vie jusqu'à mon départ pour SETIF après mon mariage !!!!en 1960

j'ai bien connu "LE SPORT CYCLISTE ENFANTIN" situé au STADE BIALES ;mon jeune frère EDMOND a commencé à faire les courses de vélo des dès  l'âge de 5 ans !!!mes deux oncles GOMEZ en faisaient également partie et on reconnait au centre leur Président MONSIEUR ESPOSITO .

encore de beaux souvenirs retrouvés grâce à vous   MERCI 

(document envoyé par Guy Simon-laborde )

P@ULE

 SCEB, grand club pour les enfants de Belcourt. Sont "sortis"

de ce club, Marcel Zelasco, les freres Molines, les freres

Sanchez, et bien d'autres.

 

Le sommet etait le dimanche quand le "Papa" Esposito, décidait de faire un défilé dans Belcourt, Depart du stade Biales au Marabout,

"ils" prenaient toute la rue de Lyon en large, toute circulation

etait arrétée, meme les trams, et personne ne rouspetait,

tout ce passait à merveille, la fanfare devant pour ouvrir la route et derrière tous les gosses en velo avec leu maillot blanc et vert,

et leurs casquettes, comme de vrais coureurs.

 

Et les fameux gymkanas au stade Biales, il fallait drolement etre

adroit pour arriver à boucler le circuit avec un oeuf posé sur

une cuillére dans la bouche.......et les huit et les bascules,

et tout ça sans toucher les pieds parterre, de vrais acrobates, mais au moins on savait monter en velo. .

Merci mille fois pour tous ces souvenirs qui remontent 70 ans aprés.  Jeanjean....de BELCOURT

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 01-02-2012 à 07:06:15

Spécial Tabac Algérie

 

A la belle époque, les cigarettiers d'Algérie ont également utilisé le concours de beautés plastiques pour faire connaitre leurs marques

 

 

 

 

  

   

 

BENTCHICOU au 25 Rue Auber.

 

 

 Les cigarettes MELIA, BASTOS, CAMELIA étaient très appréciées des fumeurs. D'autres consommaient du tabac en poudre à priser.

 

  

  

 

 

 Cigarettes la Semeuse

                 Alban fabricant Bône Algérie

 

 

 

 

 

 

 

 

  Ces photos de jeunes femmes plantureuses font partie d'une collection de 600 sujets. Dans le bas de la photo, figure le nom de la personne, comme ici OLGAR sur la photo de gauche et LENDER sur la photo de droite.

 

 

 

 

Au dos de chacune des photos, on peut lire
un premier slogan publicitaire
de prévention:
 

"Ne desséchant pas la gorge, composées de tabacs de choix décotinisés en partie et dégagés par procédé spécial des matières nuisibles, se recommandant aux bons fumeurs et aux personnes soucieuses de leur santé". 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 


 
 
posté le 03-02-2012 à 08:37:48

Le musée du Bardo

 

LE   MUSEE   DU   BARDO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 04-02-2012 à 07:56:51

Les monuments français

 

 

Dans chaque ville et village d'Algérie, il y avait, comme en France métropolitaine, un Monuments aux Morts marquant les sacrifices des Pieds-noirs et des musulmans pour  la France.

  

 

Ces monuments ont connu un destin différent.

Certains ont été "raptriés" en France.

C'est le cas du Monuments aux Morts d'Oran qui se trouve à Lyon, de celui de Mostaganem qui se trouve à Bordeaux, de celui de Sétif qui se trouve à Montpellier...

D'autres ont été détruits ou réutilisés par l'Etat algérien.

Certains ont disparus.

C'est le cas du Monument aux Morts de SOUK-AHRAS.

 

 

 

Pour asseoir l'Histoire officielle, il convient de faire disparaître progressivement les "lieux" de mémoire marquant la présence française en Afrique du Nord et Outre-mer,

soit en les détournant de leur vocation initiale (comme par exemple le Palais Lyautey, Porte Dorée à Paris),

soit en les transformant ou en les détruisant (commes le stèles), soit en les "oubliant"

(Mémorial de la France d'Outre-mer de Marseille,

Fondation de la Mémoire de la guerre d'Algérie et

des combats du Maroc et de Tunisie). 

 

 

 

  

 

 

 


Alger (Al-Djazaïr)

Le Pavois, Monument aux morts inauguré à Alger en novembre 1928

est l'oeuvre du sculpteur (sculpteurs:  et  Architectes: Maurice Gras

et Edouard Monester Réalisation: entreprise des frères Perret).


 

Paul Landowski 

 

Les noms des 10 000 algérois de toutes origines morts pour la France ont d'abord été effacés puis le monument a été noyé sous une chape de béton. Une maquette de ce monument est présenté au musée Paul Landowski à Boulogne-Billancourt (92)

Actuellement un autre monument occupe cet emplacement et symbolise la libération de l’Algérie (des mains qui se libèrent de menottes ou de chaines), il est assez probable que ce dernier monument, imposant bloc de béton, repose sur tout ou partie du premier. 

 

 

Monument aux Morts de l'Armée d'Afrique

Erigée en 1912

à la gloire des Morts de l'Armée d'Afrique ou "colonne BAILLOUD". Dynamitée en 1943 car elle servait de point de repère aux bombardiers allemands.

 

 

 LA STATUE ÉQUESTRE DE JEANNE D'ARC d’ALGER

Est à DOMREMY LA PUCELLE

 

   La statue equestre de Jeanne d'Arc d'Alger, amenée le 27 mai 1963 à Marseille aujourd'hui à Vaucouleurs sur la place de la mairie.

http://www.algerroi.net 

 

 L' École Nationale Agronomique d' Algérie fut fondée en 1905.

Elle fut tout d'abord

implantée à Rouiba avant de s'installer définitivement à Maison Carrée.
Jusqu'en 1962, elle forma 1600 ingénieurs et diplômés.

Son Monument aux Morts porte 123 noms des tués aux guerres 14/18 et 39/45.

Ce monument se trouve actuellement dans le parc de l' École Nationale d'Agriculture qui se trouve à GRIGNON (Yvelines)
  Au Sujet du doigt de Blandan
(Détail fourni par Bertrand de Boufarik)


Il se trouve simplement qu'avec son index pointé vers le bas et vu sous un certain angle, le sergent Blandan a l'air de se promener la bistouquette à l'air et que les jours de pluie, sous ce même angle, il donne l'impression de satisfaire un besoin naturel du haut de son 
piédestal.

Bertrand parle du doigt farceur du sergent.
Moi j'ai toujours cru qu'il fumait.
Ne disait-on pas : " Le cigare de Boufarik" en parlant de cette statue bien campée au carrefour des rues Duquesnes et de France.
Quand on venait d'Alger pour aller sur Blida le doigt de Blandan pouvait être équivoque.

Allez le voir chez Bertrand

 http://www.profburp.com/~bertrand/document/blandan/blandan-lyon.jpg

 

 Boufarik

En 1885, le Conseil Municipal de BOUFARIK érigea une statue en l'honneur du sergent BLANDAN. Démontée, la statue du sergent BLANDAN a été ramenée le 14 décembre 1963 dans la cour de la caserne THIRY à Nancy.
Au cour de la cérémonie, les cendres du sergent BLANDAN furent replacées dans le socle du nouveau monument.
Ce monument aux morts des Guerrres 1914-1918 et 1939-1940,
en hommage aux combattants de ces deux guerres incluant
les soldats Algériens qui ont servi la France a été détruit après l'indépendance. 
Après bien des péripéties, la statue du Maréchal BUGEAUD,
se trouve dans sa ville natale d'Excideuil
(24- Dordogne)

 

 


 
 
posté le 04-02-2012 à 15:29:44

La semaine de l'Algérie, St Pierre de la Réunion.

Après un retour inoubliable au bout de  44 ans d'éxile,
l'idée de rassembler toutes les communautés d'Algérie vivant
sur ce département lointain de l'île de la Réunion, fut une idée saugrenue reprise en coeur  avec un enthousiasme typiquement  de chez nous. 

 

 

 

Respect, Tolérance, Fraternité.

 

Comment est née cette initiative ? 

 

Douze pieds noirs dont quelques Réunionnais faisaient parti du voyage en Algérie organisé par l'Association Réunionnaise des enfants des pays du couchant.

 

 

Ce voyage de 12 jours  a commencé par une visite de trois jours à Alger avec visite des anciennes demeures des participants.

Un accueil chaleureux leur fut réservé.

 

 

Une escapade de six jours à Bou Saada et Biskra   leur permirent de visiter les canyons des fameux balcons de Roufy dans le sud des Aures et les magnifiques gorges d'El Kantara, sites classés au patrimoine mondial.

 

 

Le voyage se termina par trois autres jours à Alger et ses environs avec la visite de Cherchel, Tipaza et du Chenoua à l'Ouest et de La Pérouse à l'Ouest.

 

 

Une visite guidée et officielle avec les autorités culturelles de la Casbah débuta  par une joyeuse réception à la Fondation Casbah où Monsieur Ali Mebtouch, Président de la Fondation leur fit un accueil particulièrement chaleureux.

"Je n'ai pas à vous souhaiter la bienvenue" leur dit il, "car pour nous vous êtes des Algériens et vous êtes ici chez vous."

 

 

Cette citadelle également classée au patrimoine mondial par l'Unesco ne retient malheureusement pas l'attention des gouvernements qui laissent disparaître un patrimoine chargé d'une histoire qui remonte au sixième siècle.

 

 

Dans le cadre du rapprochement de tous les enfants d'Algérie, sans distinction aucune, l'Association organise sous l'égide de Monsieur Michel Fontaine, Maire de St Pierre, une semaine de l'Algérie d'hier et aujourd'hui. A l'occasion de cette manifestation qui se déroulera du 21 au 30 juin, de nombreuses initiatives étalées sur une bonne semaine permettront aux Réunionnais de se faire une idée précise des relations fraternelles qui existent entre Pieds Noirs et Algériens.

 

 

Cette  complicité réelle qui devraient servir d'exemple aux états pour qu'une   amitié officielle renaisse entre les deux pays est de plus en plus d'actualité.

Il semblerait à en croire les médias françaises et algériennes que nos deux présidents soient désormais  disposés à se tendre la main. 

Voilà notre voeux le plus cher.

 

 

 

A l'occasion de cette semaine Algérienne,

une place de l'Emir Abdelkader sera inauguré à St Pierre sur le front de mer. Abdelkader, patrimoine commun de la France et de l'Algérie, précurseur dans ses écrits du rapprochement des peuples, symbolise plus que jamais le trait d'union entre France et Algérie.

 

 

Les Pieds Noirs de la Réunion, sans renier auprès de la France,

 les revendications qui restent les leurs et que Nicolas Sarkozy a promis de satisfaire, espèrent être un élément essentiel de cette réconciliation dont l'humaniste et philosophe Abdelkader avait déjà lancé en 1840 les grandes bases.

 

 

Une exposition orientaliste se tiendra durant cette période dans les salons d'honneur de la Mairie de St Pierre avec un espace de  des meilleurs produits de l'artisanat Algérien.

 

 

 Une soirée de gala sera animée par un chanteur algérien de renom et se terminera par la projection d'un film de Nasereddine Benalia sur la Casbah d'Alger.

 

 

 

  Un accord de principe qui devrait déboucher sur le jumelage de St Pierre et de Bab el Oued. Heureuse initiative reprise par Michel Fontaine et  proposée par notre association dont le président Henri BAPCERES est originaire.

 

 

 

 à suivre....
Semaine de 2014 à St Pierre

Les souks de St Pierre. 

 

Les Gnawas

 

Artistes Pieds Noirs à l'honneur.

 

Hamid et Emilia, des artistes maroco-andalous

 

Haïfa l'Algéroise

 

L'une de nos soirées à St Pierre

 

Haïfa

 

 Le souk dans les jardins de la Mairie

 

 

 

 


 
 
posté le 05-08-2015 à 07:51:46

Peintres anciens et modernes de l'Algérie

 

L'Algérie en peinture

anciens et modernes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 05-08-2015 à 10:19:31

Erotisme colonial...

 

Le mythe du Harem 

 

 L'imagination allant bon train, le grand élan du mouvement orientaliste

de la fin du XIXème, fit naître le mythe du harem largement

représenté dans la peinture orientaliste. L'avènement de la photographie contribua également à mettre en avant un érotisme lié à la femme orientale qui n'a  existé que dans l'imagination d'aventuriers en mal de soleil et d'exotisme.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 05-08-2015 à 14:50:18

Photos perso et divers

 

 

1947

7 rue Mazagran

 

Sur le balcon avec Mamy,

et le dernier né Pierre Henri Pappalardo

né sous le même toit

 

Le grand père et la grand mère avec leur héritier

 

Ma mère (première à gauche) , équipe Basket ASPTT

 

Aïcha que je n'oublierai jamais... 

 

 

 

Francis Haro, un grand oncle aux armées.

 

 

 L'Abbé Streicher de St Vincent de Paul

 

Le petit bassin du Milk Bar tout en mosaïque

 

 

Condorcet avec Monsieur Rouhart à mes côtés, Pierre Dor et assis Bernard Sebaoun.

 

 

le même collège Condorcet

 

 

avec Bernard Sebaoun

 

Classe de Monsieur BORONA

Instit sympa que je n'ai jamais retrouvé,

 il était originaire de Médéa.

 

 

 

1953 école maternelle rue Rochambeau

 

 La photo est flou, séance obligée de photos

au jardin Guillemin

 

Au SNPP lors d'un bal masqué

Sport Nautique de la Pointe Pescade

 

MICHEL...

un trouffion lyonnais que nous avions adopté 

(comme presque toutes les familles pieds noires)

 

Le Maire de St Pierre m'avait demandé de recevoir

le cheikh Bentounes, chef de la Zaouïa de Mostaganem,

grand maitre soufiste de passage à St Pierre...

Sur la photo, assise Mme Sebaoun, au fond le représentant

du Consul d'Algérie, au centre le Cheikh et Monsieur Diop, président interconfessionnel de la Réunion.

 

 

Avec le Dr Dallil Boubakeur et Eric Wagner

à St Denis

 

 

Mon regretté ami Amar Benlali, nous n'étions pas dans

les mêmes camps, mais que d'affinités...

 

Mes amis d'Alger, Rachid et madame.

 

  

  Hamid Khelif

 

 Avev Mohamed Lamari et Erick Sebaoun

 

Avec Yves chez Abdelkader  à Tam.

 

 

Richard Dupuy...Gd Maitre de la GLDF

Un enfant de la rue du Roussillon à BeO.

 

 

A Casablanca...

 

 

1987 à Valras en famille

 

 

 

Jacqueline

 

 

 

 

Monsieur Aïache, maadame Dahan, Pierrot Vuolo

et qq anciens de Rochambeau

 

 

Lharcen et Kader à la Réunion

 

mon arrière  grand mère maternelle

 

A l'école maternelleICHEL
 


 
 
posté le 16-08-2015 à 09:31:04

Une chanson algérienne qui a fait le tour du monde

https://youtu.be/8rjhXNaDPCg
 


 
 
posté le 17-08-2015 à 15:52:14

La France d'aujourd'hui...qui est Charlie !

Autrefois l’Historien racontait l’Histoire,aujourd’hui, ces romanciers de l’histoire entretiennentun fond de commerce lucratif et  réécrivent ce que leur clientèlea envie d’entendre, permettant ainsi à un grand nombrede salauds d’entrer  dans la légende…et  par ailleurs de faire du fric sur la misère des autres...

 

 

 

                         En attendant,  ces pseudos historiens continuent d’entretenirle culte de la crapule, d’honorer les lâches,  les traîtres etles collabos de toutes sortes.Gloire  à tous ceux qui pavoisent les défaites de la France, quivénèrent les déserteurs, les porteurs de valises, les « Boudarel »et autres humanistes de ce genre, qui crachent, insultentet  souillent de la manière la plus abjecte sur  le pays de leurs ancêtres.  
                                     

Après la grande illusion de la grandeur gaullienne,

après l’absurde utopie communiste qui a enfanté une génération d’assistés,

après les ratées successives des tocards de la cinquième république,

on ne peut que penser que la France, ce noble, ce beau, ce généreux pays s’enfonce de plus en plus dans une impasse où il lui sera difficile de ressortir indemne.

 

 

 

La France socialiste, France des interdits, des tabous, où l’on ne peut plus s’exprimer librement s’applique à s’adapter aux diktats imposés lentement mais surement par les islamistes, estompant les scandales, des abus et des injustices invraisemblables.

 

 

 

Comme l’a souligné J.P Mocky,

 « Nul besoin d’être communiste pour s’indigner, par exemple, des licenciements massifs d’ouvriers de chez Renault, à l’heure où Carlos Ghosn, son président, perçoit à titre personnel une vingtaine de millions d’euros par an. Si cela, ce n’est pas marcher sur la tête, je veux bien entrer dans les ordres ! »

 

 

    Aujourd’hui, si nos grands-parents ou arrières grands-parents revenaient,

                                

                                ils ne reconnaîtraient plus la France.   

         

               Ils seraient très certainement consternés de découvrir une France

           

                       la déroute totale, au bord de l’explosion et de la faillite.

        

              Alors que s’est-il passé au cours des trente dernières années ?

                  

                       Un seul mot peut résumer toute la destinée de la France :

 

                                   LA DEMAGOGIE

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 22-08-2015 à 14:28:45

Nos célébrités

Orane DEMAZIS 1894-1991

Née Henriette Marie Louise BURGART à Oran le 4 septembre 1894

Orane_Demazis

Elle compose son nom de scène de son lieu de naissance,

 Oran, et peut-être de Mazis (arrondissement de Tlemcen)

 Compagne et actrice principale de Marcel Pagnol de 1925 à 1938 :

Marius en 1931

Fanny en 1932

Angèle en 1934

César en 1936

Regain en 1937

Le schpountz en 1938 (avec Fernandel)

Et 15 autres films de 1939 à 1980

Orane affiche film

Décédée à Boulogne-Billancourt le 25 décembre 1991.

 

 

 

 

André CARRUS

André Carrus, polytechnicien, petit fils de Rabin

cousin de Pierre Aboulker et José Aboulker,

animateur de la Compagnie du Pari Mutuel,

partenaire historique des Sociétés de courses hippiques

pour l’exploitation du pari mutuel

est à l’origine de la création en 1930 du PMU, contributeur essentiel au financement de la filière hippique.

 

Les Sociétés de Courses, soucieuses de développer les moyens d’encouragement à l’élevage, demandèrent en 1953 à la direction du PMU d’étudier les mesures propres à accroître le volume des enjeux recueillis.

 

Déjà, en 1950, le pari Couplé consistant à combiner 2 par 2 les chevaux d’une même épreuve, avait permis de tripler en trois ans le volume des enjeux du PMU.

 S’appuyant sur cette constatation, André Carrus suggère de renforcer la difficulté en conviant les parieurs à désigner les chevaux classés aux trois premières places d’une épreuve choisie.

 

Ainsi naquit le Tiercé dont le nom lui a été inspiré par celui

de la commune d'où était originaire sa famille. Mais ce mode de pari, aussi attrayant soit-il (et les résultats dès le début confirmèrent l’engouement du public), n’aurait jamais connu le succès que l’on sait s’il n’avait aussi découvert le procédé simple et facile permettant aux parieurs d’enregistrer leurs paris en un minimum de temps et aux services régionaux et centraux de les traiter et contrôler efficacement.

 

 Avec le tiercé, le « bordereau perforé », la « pince à encocher », les « valideuses » et les « aiguilles à trier » étaient nés.

Le tiercé entama sa carrière à Paris le 22 janvier 1954 dans le Prix Uranie. Le volume des enjeux du PMU connut un boom : de 50 millions d’euros, dernière année avant le tiercé, il passa à 203 millions d’euros en 6 ans, pour atteindre les 2 300 millions d’euros en 1980.

 

La petite histoire voudrait qu'André Carrus ait développé le tiercé en passant devant une petite quincaillerie de Boulogne-Billancourt où l'un des employés (un certain Guy Lux) avait mis en place un système de pari mutuel avec récompenses en bons d'achat dans le magasin.

 

 

 

 

 Claude  Cohen-Tannoudji

se présente en ces termes : « Je suis né le 1er avril 1933 à Constantine en Algérie, qui faisait alors partie de la France. Ma famille, originaire de Tanger, s'était installée en Tunisie puis en Algérie au XVIe siècle, après avoir fui l'inquisition en Espagne.

 

De fait, notre nom, Cohen-Tannoudji, signifie simplement famille Cohen de Tanger. »

L'essai historique, rédigé par son neveu Denis Cohen-Tannoudji, Les Enfants d'Yishmaël apporte un éclairage plus approfondi sur les origines familiales de Claude Cohen-Tannoudji.

 

Claude Cohen-Tannoudji travaille au laboratoire Kastler Brossel de l'École normale supérieure à Paris, où il avait été étudiant auprès d’Alfred Kastler et Jean Brossel. En 1973, il est nommé professeur titulaire de la chaire de physique atomique et moléculaire au Collège de France où il enseigne jusqu'en 2003-2004.

 

Il reçoit en 1996 la médaille d'or du CNRS.

Également, avec Steven Chu et William Daniel Phillips, il est colauréat du prix Nobel de physique de 1997 « pour le développement de méthodes servant à refroidir et à confiner des atomes à l'aide de la lumière laser ».

 

Il est l'auteur d'ouvrages universitaires de physique quantique.

Humaniste, il a notamment signé, avec d'autres lauréats du prix Nobel, un appel demandant qu'une délégation du Comité des droits de l'enfant de l'ONU rende visite à un enfant tibétain en résidence surveillée depuis 1995 en Chine, Gendhun Choekyi Nyima,

 reconnu comme <abbr>11e</abbr> panchen-lama par le <abbr>14e</abbr> dalaï-lama, Tenzin Gyatso.

Il a trois enfants : Alain, Joëlle et Michel. Son frère, Gilles Cohen-Tannoudji (né en 1938), est également physicien.

 


 
 
posté le 23-08-2015 à 16:23:54

Le 13 mai 1958

 

Le 13 mai 1958 

 

 

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LE MENTEUR

 

Les naïfs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 23-08-2015 à 16:57:57

Les Barricades d'Alger

Semaine des barricades

24 janvier 1961

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 24-08-2015 à 08:52:31

Le blocus de Bab el Oued

 

Le blocus de Bab el Oued

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les T6 bombardent le faubourg...

 

Rue Condorcet

 

Blindé bloquant l'Avenue de la Marne.

 

 

Blindés au cœur des trois horloges.

 

 

Avenue de la Marne

 

 

Avenue Malakoff à la hauteur du square Guillemain.

 

Devant le lycée Bugeaud, photo prise de la caserne Pélissier. 

Une Dyna Panhard écrasée par un tank gaulliste.

 

 


 
 
posté le 24-08-2015 à 09:33:51

Dans le djebel...

 

 

Les T6 avaient été rachetés aux américains et avaient été transformés en avions de chasse.

 

Les hélicos, nouvelle arme pour se rendre sur les zones de combat... 

 

 ...et ramener en ville le grands blessés...

 

Les parachutistes...

 

 

 

Une mechta en Kabylie

 

Le célèbre Amirouche.

 

 

 

 

 

 

Un stick avant le saut...

 

Mort du Ltd Santenac.

 

 

 

Le sergent Ouamrane

 

Accrochage dans le djebel.

 

 

 

GMC

 

Le colonel Bigeard

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Colonel Trinquier.

 


 
 
posté le 24-08-2015 à 15:42:07

la fusillade du 26 mars à Alger

 

La fusillade du 26 mars

assassinat des pieds noirs sur ordre

82 morts, la plupart atteints dans le dos

 

 Un carnage...

 

Le service d'ordre était composé de supplétifs du FLN, les ATO. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 L'ASSASSIN ET SON SECOND COUTEAU

 

 

La troupe à Fouchet...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 26-08-2015 à 06:04:01

La faillite

 

 

C'est avec François Mitterand où l'Union de la gauche voulait faire plaisir à tout

le monde sans y arriver pour autant que la dette publique prend véritablement son envol.

              
  

                   

                 A l’heure actuelle le pays connait  l’instabilité et le désarroi.

                  

                  Quatorze années de tangage et de turbulence socialiste qui

 

                            auront précédé l’époque chiraquienne, temple

 

                                 de l’immobilisme  politique et social !...  

              

                   Quelles conséquences allons-nous subir de telles situations ?

                                            Rien de bon certainement !

 

            Au moment où la Nation devrait se rassembler autour d’un même

                             objectif, à savoir le redressement du Pays,

                                   les divisions installées s’amplifient.



                                                    

 

                 Désormais, la France donne un visage totalement différent

                                 

                                 de celui que le Monde connaissait.

                         C’est la France des Grands et … des petits !

 

               D’un côté, celle de ceux qui gouvernent sans tenir compte

 

             de la vox populis, et de l’autre, celle des citoyens qui n’ont plus

 

                             les moyens de faire entendre leur voix.

 

 

                 Les privilèges appartiennent à quelques nantis près proches

 d’un pouvoir oligarchique, tandis que la démocratie recule inexorablement,

                         faisant place à la pauvreté et à l’exclusion.  


          

 


 
 
posté le 26-08-2015 à 13:56:26

L'Algérienne à la Réunion

Cliquez

://youtu.be/YYN0dN-4xqw

 

La fusion du Maloya (danse folklorique réunionnaise et le Raï

 

Haïfa

 

 

 

 


 
 
posté le 30-08-2015 à 07:54:50

Les berbères

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La basse ou petite Kabylie.

 

 Le Djurjura

 

 La haute Kabylie

 

Fort National

 

Culture et artisanat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. elena13  le 30-08-2015 à 08:57:22  (site)

Bravo pour la photo du jour !!!

 
 
 
posté le 19-09-2015 à 14:07:58

Boualem Sansal

Boualem Sansal : le kamikaze

David Caviglioli

 

 

Avec “2084”, le grand romancier algérien, qui vit reclus chez lui, publie une fable blasphématoire sur l’islamisme et l’état de son pays.

 

Portrait d’un irréductible.

Boualem Sansal chez lui, à Boumerdès, en basse Kabylie,  sur la côte algérienne, 

Le nouveau roman de Boualem Sansal s’intitule «2084». Il a tout pour provoquer une nouvelle éruption épistolaire.

Il dépeint un lugubre empire théocratique futur, l’Abistan, soumis à un dieu cruel qui s’appelle Yölah. Un territoire clos né d’une «Grande Guerre sainte»«rien ne différencie un village d’un cimetière». Où des «commissaires de la foi» surveillent la population et combattent «la Grande Mécréance».

   

Sansal s’est installé à Boumerdès en 1972, jeune ingénieur sortant de l’Ecole polytechnique d’Alger. C’était une ville universitaire, dévolue au savoir et à la science, qui comptait une quinzaine d’instituts de recherche. Une centaine de nationalités étaient représentées. Les centres fonctionnaient en partenariat avec des universités françaises, américaines, canadiennes, russes. L’Algérie finançait ce coûteux système grâce à sa rente pétrolière. Quand le prix du baril a chuté, lors du contre-choc pétrolier de 1986, le pays a rompu ses onéreuses relations avec l’Occident, et Boumerdès s’est vidé.

 

 En juin 1972, Sansal avait passé quinze jours à Prague, lors d’un programme d’échanges interuniversitaires. Il avait rencontré Anicka, une étudiante tchèque en anthropologie. En 1974, ils se mariaient à Boumerdès. En 1976 naissait leur fille, Nanny.

 Quelques années plus tard, Sansal va la chercher à l’école, et ne la voit nulle part. Il finit par la trouver au bras d’un imam : un programme d’islamisation a été institué pour les enfants nés de couples mixtes, donc de mères chrétiennes. (La plupart des épouses étrangères ont dû se convertir, dans ces années-là.) Paniqué, il envoie les siens à Prague, où il multiplie les allers-retours. Son mariage n’y survit pas. Dans la préface du «Quarto» qui réunit ses romans, Sansal dit:

Ma vie personnelle et celle de ma famille ont vraiment été ravagées par les islamistes.»

 

Boualem Sansal : "le mauvais islam continue à avancer" “Alors parle et meurs”

Dans les années 1990, Boualem Sansal intègre le ministère du Commerce, puis celui de l’Industrie, en tant que «directeur général de l’industrie et de la restructuration». Pendant ce temps, la guerre entre l’armée et les islamistes ensanglante le pays. 

 

En 1996, Alger se trouvait presque dans la situation de Kobané. Les islamistes étaient à quelques kilomètres au sud. Chaque jour, on se disait que la ville allait tomber le surlendemain.»

 Des intellectuels, des artistes, des journalistes sont assassinés par centaines, comme l’écrivain Tahar Djaout, qui prend une balle dans la tête alors qu’il démarre sa voiture devant son domicile, dans la banlieue algéroise. Djaout avait ce mot que Sansal répète souvent:

Si tu parles, tu meurs; si tu ne parles pas, tu meurs. Alors parle et meurs.»

 En décembre 1998, il envoie «le Serment des Barbares» à Gallimard, seul éditeur dont il a l’adresse.

Pendant qu’il devient écrivain, la guerre se termine, et personne ne sait qui l’a gagnée.

 

 

Le succès littéraire pousse alors Sansal à prendre la parole. En France, en Allemagne, les journalistes prennent l’habitude de l’appeler. Il a la formule facile, n’a peur d’aucun gros mot. Il n’est pas un stratège qui épargne les ennemis de ses ennemis. Il s’en prend à tout le monde, indistinctement: à Bouteflika, aux religieux, aux intellectuels qui ont capitulé, à la société algérienne.

 En 2003, sur ordre de Bouteflika, il est démis de ses fonctions.

“Je suis allé à Jérusalem...”

 

Il est, depuis, dans une situation étrange. Il vit reclus avec sa femme (il s’est remarié). Il n’est pas persécuté par le pouvoir. On le laisse voyager. Il est invité partout. Il a une liberté de parole presque totale. Il n’est pas le seul. En Algérie, la presse francophone est assez virulente. Les «dissidents» sont nombreux. Le régime est une drôle d’entité politique, une dictature à faux nez, mouvante et lunatique, tantôt débonnaire, tantôt intraitable. Les livres de Sansal, là-bas, circulent de manière erratique. Certains sont censurés. Les autres, il faut les trouver. Ses lecteurs se les passent sous le manteau.

 Sansal est souvent invité par des groupuscules d’admirateurs, pour des lectures et des conférences informelles en appartement. Le jour où on lui parle, il vient de recevoir l’e-mail d’un journaliste local de Tizi Ouzou, qui lui écrit : «J’ai appris que votre nouveau roman sortait. Venez nous en parler. Nous serons une vingtaine. Il y aura du vin.» Bien sûr, dit Sansal, tous ces lieux sont infiltrés par la police. Le pouvoir laisse faire, tant qu’il n’y a pas de trop gros débordements, pour que les gens décompressent.»

 

A Boumerdès, il n’y a aucun loisir. Les cinémas ont fermé. Les bars aussi. Les gens boivent en cachette, dans leur voiture ou des clairières. On trouve un peu partout des cimetières de canettes. Il y a deux mondes, comme en Iran : une façade arabo-islamique triste, et une vie clandestine.»

 

Si le pouvoir le laisse tranquille, les ennuis viennent de la population. En 2012, Sansal est invité au Salon du Livre de Jérusalem. Il prend un avion pour Tel- Aviv, ce que personne en Algérie ne lui a pardonné. La presse se déchaîne contre ce «traître» vendu au «lobby sioniste». Revenant d’Israël, il répond à la foule en colère avec une tribune : «Je suis allé à Jérusalem... et j’en suis revenu riche et heureux» – titre qui illustre bien son espièglerie presque kamikaze. Puis il se rend à un dîner du Crif, ce qui fait hurler, dans un pays rongé par l’antisémitisme.

  Même la presse « dissidente » en a après lui. «Il a eu des prises de position qui lui ont valu l’hostilité des laïques, des gens de son propre camp, dit Abdou Semmar, directeur du site Algérie-Focus.

 

Son voyage en Israël a beaucoup choqué. Ses positions flirtent avec celles des lobbies intellectuels français. Il est édité là-bas, il y passe du temps: un mécanisme le pousse à regarder l’Algérie avec des yeux français. On a l’impression que ça lui fait perdre sa lucidité. Son tableau est plus noir que noir. Le camp islamo-conservateur est fort, mais il existe des niches de résistance. Les policières n’ont pas le droit de porter le voile, par exemple. Ces mécanismes, Sansal n’en parle jamais. Il est dans une logique de sinistrose.»

 

 

 Boualem Sansal : Bouteflika, les islamistes et moi Bio expressNé en 1949, Boualem Sansal est notamment l’auteur du «Serment des barbares» (1999), du «Village de l’Allemand» (2008) et «Rue Darwin» (2011). Il a reçu le prestigieux prix de la paix des libraires allemands en 2011. Son nouveau roman, «2084», figure actuellement sur la liste du Goncourt 2015

 

 


 
 
posté le 19-09-2015 à 14:19:06

Yasmina Khadra

 

 

 

 

Yasmina Khadra, révèle dans un entretien au Monde des Livres que sous cette identité féminine se cache un homme. Dans L'écrivain, paru en 2001, le mystère est entièrement dissipé. Yasmina Khadra s'appelle de son vrai nom Mohamed Moulessehoul, qui a déjà publié sous ce nom nouvelles et romans en Algérie.

 

 Officier dans l'armée algérienne, il a participé à la guerre contre le terrorisme. Il a quitté l'institution en 2000, avec le grade de commandant, pour se consacrer à sa vocation: écrire. Il choisit de le faire en français.

 

Aujourd'hui écrivain internationalement connu, Yasmina Khadra est traduit en 33 langues.

 

10 janvier 1955 : naissance à Kenadsa (Sahara algérien) d'un père infirmier et d'une mère nomade.

1956 : mon père rejoint les rangs de l'ALN. Blessé en 1958. Devient officier de l'ALN en 1959 

Septembre 1964 : j'avais neuf ans, mon père me confie à une école militaire (Ecole Nationale des Cadets de la Révolution, pour faire de moi un officier 

1973 : je termine mon premier recueil de nouvelles "Houria" qui paraîtra onze ans plus tard

Septembre 1975 : je pars à l'Académie Militaire Inter-armes de Cherchell, que je quitte en 1978 avec le grade de sous-lieutenant. Je rejoins les unités de combat sur le front ouest 

Septembre 2000 : près trente six ans de vie militaire, je quitte l'Armée pour me consacrer à la littérature (Je pars à la retraite avec le grade de commandant).

En 2001, après un court séjour au Mexique, avec ma femme et mes trois enfants, je viens m'installer en France, à Aix-en-Provence, où je réside encore.

 

 

 


 
 
posté le 28-05-2016 à 13:48:22

Peintres d'hier et d'aujourd'hui

 

 

Inconnu

 

 

 

 

 


 
 
 

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