Souvenirs, impressions, regrets, nostalgies d’un monde et d’un pays qui, s’il n’a pas été un modèle idéal de société, se retrouve souvent et encore quelquefois regretté par bon nombre de ses enfants toutes origines et confessions confondues.
le retour à la maison fut l’épisode le plus troublant du voyage.
J’en avais rêvé depuis toujours.
J’en ressentais de plus en plus le besoin.
7 rue Mazagran
A cet instant, je dus sortir sur le balcon refouler quelques sanglots difficiles à dissimuler et je savais déjà que mon voyage à Alger était réussi.
Et là…j’ai craqué.
Baïnem Falaise
plage du rocher troué
Baïnem et le cap Capxine
bidonville du clos salambier
Commentaire N°1
D'où sors tu ces photos du SCEB ? J'en ai fait partie pendant 4 ou 5 ans, mais côté cyclistes. C'est sympa ces photos, mais il n'y a que des musiciens adultes, pour un club d'enfants cyclistes....!
La photo est prise sur le stade Biales, et c'est autour de 1950, peut être en 51 à la veille du départ du club pour le concours de musique de Metz.
Le monsieur au centre en veste sombre, moustaches et cheveux blancs est M. Esposito, le président. A sa gauche, la 4éme personne, chemise ouverte, pas de casquette, est M. Jover, l'organisateur de la participation du club au concours de musique d'Epinal en 1948 et Metz en 1951, le véritable animateur du club.
Sur le site de B Venis, tu trouveras une photo des cyclistes du SCEB à Metz en 1951, je suis dans le tas, mais loin derriére, pas visible. Détail : nous y étions pour départ du tour de France qui partait de Metz cette année là, c'était la première fois qu'il ne partait pas de Paris.
Merci de me rajeunir de 65 ans !
Christian
Commentaire N°2
je suis toujours
preneuse de photos sur "BELCOURT «mon quartier de naissance et de vie jusqu'à
mon départ pour SETIF après mon mariage !!!!en 1960
j'ai bien connu "LE SPORT CYCLISTE
ENFANTIN" situé au STADE BIALES ;mon jeune frère EDMOND a commencé à faire les
courses de vélo des dès l'âge de 5 ans !!!mes deux oncles GOMEZ en faisaient
également partie et on reconnait au centre leur Président MONSIEUR ESPOSITO
.
encore
de beaux souvenirs retrouvés grâce à vous MERCI
(document envoyé par Guy Simon-laborde )
SCEB, grand club pour les enfants de Belcourt. Sont "sortis"
de ce club, Marcel Zelasco, les freres Molines, les freres
Sanchez, et bien d'autres.
Le sommet etait le dimanche quand le "Papa" Esposito, décidait de faire un défilé dans Belcourt, Depart du stade Biales au Marabout,
"ils" prenaient toute la rue de Lyon en large, toute circulation
etait arrétée, meme les trams, et personne ne rouspetait,
tout ce passait à merveille, la fanfare devant pour ouvrir la route et derrière tous les gosses en velo avec leu maillot blanc et vert,
et leurs casquettes, comme de vrais coureurs.
Et les fameux gymkanas au stade Biales, il fallait drolement etre
adroit pour arriver à boucler le circuit avec un oeuf posé sur
une cuillére dans la bouche.......et les huit et les bascules,
et tout ça sans toucher les pieds parterre, de vrais acrobates, mais au moins on savait monter en velo. .
A la belle époque, les cigarettiers d'Algérie ont également utilisé le concours de beautés plastiques pour faire connaitre leurs marques
BENTCHICOU au 25 Rue Auber.
Les cigarettes MELIA, BASTOS, CAMELIA étaient très appréciées des fumeurs. D'autres consommaient du tabac en poudre à priser.
Cigarettes la Semeuse
Alban fabricant Bône Algérie
"Ne desséchant pas la gorge, composées de tabacs de choix décotinisés en partie et dégagés par procédé spécial des matières nuisibles, se recommandant aux bons fumeurs et aux personnes soucieuses de leur santé".
Dans chaque ville et village d'Algérie, il y avait, comme en France métropolitaine, un Monuments aux Morts marquant les sacrifices des Pieds-noirs et des musulmans pour la France.
Ces monuments ont connu un destin différent.
Certains ont été "raptriés" en France.
C'est le cas du Monuments aux Morts d'Oran qui se trouve à Lyon, de celui de Mostaganem qui se trouve à Bordeaux, de celui de Sétif qui se trouve à Montpellier...
D'autres ont été détruits ou réutilisés par l'Etat algérien.
Certains ont disparus.
C'est le cas du Monument aux Morts de SOUK-AHRAS.
Pour asseoir l'Histoire officielle, il convient de faire disparaître progressivement les "lieux" de mémoire marquant la présence française en Afrique du Nord et Outre-mer,
soit en les détournant de leur vocation initiale (comme par exemple le Palais Lyautey, Porte Dorée à Paris),
soit en les transformant ou en les détruisant (commes le stèles), soit en les "oubliant"
(Mémorial de la France d'Outre-mer de Marseille,
Fondation de la Mémoire de la guerre d'Algérie et
des combats du Maroc et de Tunisie).
Alger (Al-Djazaïr)
Le Pavois, Monument aux morts inauguré à Alger en novembre 1928
est l'oeuvre du sculpteur (sculpteurs: et Architectes: Maurice Gras
et Edouard Monester Réalisation: entreprise des frères Perret).
Paul Landowski
Les noms des 10 000 algérois de toutes origines morts pour la France ont d'abord été effacés puis le monument a été noyé sous une chape de béton. Une maquette de ce monument est présenté au musée Paul Landowski à Boulogne-Billancourt (92)
Actuellement un autre monument occupe cet emplacement et symbolise la libération de l’Algérie (des mains qui se libèrent de menottes ou de chaines), il est assez probable que ce dernier monument, imposant bloc de béton, repose sur tout ou partie du premier.
Erigée en 1912
à la gloire des Morts de l'Armée d'Afrique ou "colonne BAILLOUD". Dynamitée en 1943 car elle servait de point de repère aux bombardiers allemands.
LA STATUE ÉQUESTRE DE JEANNE D'ARC d’ALGER
Est à DOMREMY LA PUCELLE
La statue equestre de Jeanne d'Arc d'Alger, amenée le 27 mai 1963 à Marseille aujourd'hui à Vaucouleurs sur la place de la mairie.
http://www.algerroi.net
L' École Nationale Agronomique d' Algérie fut fondée en 1905.
Elle fut tout d'abord
http://www.profburp.com/~bertrand/document/blandan/blandan-lyon.jpg
Boufarik
Respect, Tolérance, Fraternité.
Comment est née cette initiative ?
Douze pieds noirs dont quelques Réunionnais faisaient parti du voyage en Algérie organisé par l'Association Réunionnaise des enfants des pays du couchant.
Ce voyage de 12 jours a commencé par une visite de trois jours à Alger avec visite des anciennes demeures des participants.
Un accueil chaleureux leur fut réservé.
Une escapade de six jours à Bou Saada et Biskra leur permirent de visiter les canyons des fameux balcons de Roufy dans le sud des Aures et les magnifiques gorges d'El Kantara, sites classés au patrimoine mondial.
Le voyage se termina par trois autres jours à Alger et ses environs avec la visite de Cherchel, Tipaza et du Chenoua à l'Ouest et de La Pérouse à l'Ouest.
Une visite guidée et officielle avec les autorités culturelles de la Casbah débuta par une joyeuse réception à la Fondation Casbah où Monsieur Ali Mebtouch, Président de la Fondation leur fit un accueil particulièrement chaleureux.
"Je n'ai pas à vous souhaiter la bienvenue" leur dit il, "car pour nous vous êtes des Algériens et vous êtes ici chez vous."
Cette citadelle également classée au patrimoine mondial par l'Unesco ne retient malheureusement pas l'attention des gouvernements qui laissent disparaître un patrimoine chargé d'une histoire qui remonte au sixième siècle.
Dans le cadre du rapprochement de tous les enfants d'Algérie, sans distinction aucune, l'Association organise sous l'égide de Monsieur Michel Fontaine, Maire de St Pierre, une semaine de l'Algérie d'hier et aujourd'hui. A l'occasion de cette manifestation qui se déroulera du 21 au 30 juin, de nombreuses initiatives étalées sur une bonne semaine permettront aux Réunionnais de se faire une idée précise des relations fraternelles qui existent entre Pieds Noirs et Algériens.
Cette complicité réelle qui devraient servir d'exemple aux états pour qu'une amitié officielle renaisse entre les deux pays est de plus en plus d'actualité.
Il semblerait à en croire les médias françaises et algériennes que nos deux présidents soient désormais disposés à se tendre la main.
Voilà notre voeux le plus cher.
A l'occasion de cette semaine Algérienne,
une place de l'Emir Abdelkader sera inauguré à St Pierre sur le front de mer. Abdelkader, patrimoine commun de la France et de l'Algérie, précurseur dans ses écrits du rapprochement des peuples, symbolise plus que jamais le trait d'union entre France et Algérie.
Les Pieds Noirs de la Réunion, sans renier auprès de la France,
les revendications qui restent les leurs et que Nicolas Sarkozy a promis de satisfaire, espèrent être un élément essentiel de cette réconciliation dont l'humaniste et philosophe Abdelkader avait déjà lancé en 1840 les grandes bases.
Une exposition orientaliste se tiendra durant cette période dans les salons d'honneur de la Mairie de St Pierre avec un espace de des meilleurs produits de l'artisanat Algérien.
Une soirée de gala sera animée par un chanteur algérien de renom et se terminera par la projection d'un film de Nasereddine Benalia sur la Casbah d'Alger.
Un accord de principe qui devrait déboucher sur le jumelage de St Pierre et de Bab el Oued. Heureuse initiative reprise par Michel Fontaine et proposée par notre association dont le président Henri BAPCERES est originaire.
Les souks de St Pierre.
Les Gnawas
Artistes Pieds Noirs à l'honneur.
Hamid et Emilia, des artistes maroco-andalous
Haïfa l'Algéroise
L'une de nos soirées à St Pierre
Haïfa
Le souk dans les jardins de la Mairie
Le mythe du Harem
L'imagination allant bon train, le grand élan du mouvement orientaliste
de la fin du XIXème, fit naître le mythe du harem largement
représenté dans la peinture orientaliste. L'avènement de la photographie contribua également à mettre en avant un érotisme lié à la femme orientale qui n'a existé que dans l'imagination d'aventuriers en mal de soleil et d'exotisme.
1947
7 rue Mazagran
Sur le balcon avec Mamy,
et le dernier né Pierre Henri Pappalardo
né sous le même toit
Le grand père et la grand mère avec leur héritier
Ma mère (première à gauche) , équipe Basket ASPTT
Aïcha que je n'oublierai jamais...
Francis Haro, un grand oncle aux armées.
L'Abbé Streicher de St Vincent de Paul
Le petit bassin du Milk Bar tout en mosaïque
Condorcet avec Monsieur Rouhart à mes côtés, Pierre Dor et assis Bernard Sebaoun.
le même collège Condorcet
avec Bernard Sebaoun
Classe de Monsieur BORONA
Instit sympa que je n'ai jamais retrouvé,
il était originaire de Médéa.
1953 école maternelle rue Rochambeau
La photo est flou, séance obligée de photos
au jardin Guillemin
Au SNPP lors d'un bal masqué
Sport Nautique de la Pointe Pescade
MICHEL...
un trouffion lyonnais que nous avions adopté
(comme presque toutes les familles pieds noires)
Le Maire de St Pierre m'avait demandé de recevoir
le cheikh Bentounes, chef de la Zaouïa de Mostaganem,
grand maitre soufiste de passage à St Pierre...
Sur la photo, assise Mme Sebaoun, au fond le représentant
du Consul d'Algérie, au centre le Cheikh et Monsieur Diop, président interconfessionnel de la Réunion.
Avec le Dr Dallil Boubakeur et Eric Wagner
à St Denis
Mon regretté ami Amar Benlali, nous n'étions pas dans
les mêmes camps, mais que d'affinités...
Mes amis d'Alger, Rachid et madame.
Hamid Khelif
Avev Mohamed Lamari et Erick Sebaoun
Avec Yves chez Abdelkader à Tam.
Richard Dupuy...Gd Maitre de la GLDF
Un enfant de la rue du Roussillon à BeO.
A Casablanca...
1987 à Valras en famille
Jacqueline
Monsieur Aïache, maadame Dahan, Pierrot Vuolo
et qq anciens de Rochambeau
Lharcen et Kader à la Réunion
mon arrière grand mère maternelle
A l'école maternelleICHEL
Après la grande illusion de la grandeur gaullienne,
après l’absurde utopie communiste qui a enfanté une génération d’assistés,
après les ratées successives des tocards de la cinquième république,
on ne peut que penser que la France, ce noble, ce beau, ce généreux pays s’enfonce de plus en plus dans une impasse où il lui sera difficile de ressortir indemne.
La France socialiste, France des interdits, des tabous, où l’on ne peut plus s’exprimer librement s’applique à s’adapter aux diktats imposés lentement mais surement par les islamistes, estompant les scandales, des abus et des injustices invraisemblables.
Comme l’a souligné J.P Mocky,
« Nul besoin d’être communiste pour s’indigner, par exemple, des licenciements massifs d’ouvriers de chez Renault, à l’heure où Carlos Ghosn, son président, perçoit à titre personnel une vingtaine de millions d’euros par an. Si cela, ce n’est pas marcher sur la tête, je veux bien entrer dans les ordres ! »
Aujourd’hui, si nos grands-parents ou arrières grands-parents revenaient,
ils ne reconnaîtraient plus la France.
Ils seraient très certainement consternés de découvrir une France
la déroute totale, au bord de l’explosion et de la faillite.
Alors que s’est-il passé au cours des trente dernières années ?
Un seul mot peut résumer toute la destinée de la France :
LA DEMAGOGIE
Née Henriette Marie Louise BURGART à Oran le 4 septembre 1894
Elle compose son nom de scène de son lieu de naissance,
Oran, et peut-être de Mazis (arrondissement de Tlemcen)
Compagne et actrice principale de Marcel Pagnol de 1925 à 1938 :
Marius en 1931
Fanny en 1932
Angèle en 1934
César en 1936
Regain en 1937
Le schpountz en 1938 (avec Fernandel)
Et 15 autres films de 1939 à 1980
Décédée à Boulogne-Billancourt le 25 décembre 1991.
André CARRUS
André Carrus, polytechnicien, petit fils de Rabin
cousin de Pierre Aboulker et José Aboulker,
animateur de la Compagnie du Pari Mutuel,
partenaire historique des Sociétés de courses hippiques
pour l’exploitation du pari mutuel
est à l’origine de la création en 1930 du PMU, contributeur essentiel au financement de la filière hippique.
Les Sociétés de Courses, soucieuses de développer les moyens d’encouragement à l’élevage, demandèrent en 1953 à la direction du PMU d’étudier les mesures propres à accroître le volume des enjeux recueillis.
Déjà, en 1950, le pari Couplé consistant à combiner 2 par 2 les chevaux d’une même épreuve, avait permis de tripler en trois ans le volume des enjeux du PMU.
S’appuyant sur cette constatation, André Carrus suggère de renforcer la difficulté en conviant les parieurs à désigner les chevaux classés aux trois premières places d’une épreuve choisie.
Ainsi naquit le Tiercé dont le nom lui a été inspiré par celui
de la commune d'où était originaire sa famille. Mais ce mode de pari, aussi attrayant soit-il (et les résultats dès le début confirmèrent l’engouement du public), n’aurait jamais connu le succès que l’on sait s’il n’avait aussi découvert le procédé simple et facile permettant aux parieurs d’enregistrer leurs paris en un minimum de temps et aux services régionaux et centraux de les traiter et contrôler efficacement.
Avec le tiercé, le « bordereau perforé », la « pince à encocher », les « valideuses » et les « aiguilles à trier » étaient nés.
Le tiercé entama sa carrière à Paris le 22 janvier 1954 dans le Prix Uranie. Le volume des enjeux du PMU connut un boom : de 50 millions d’euros, dernière année avant le tiercé, il passa à 203 millions d’euros en 6 ans, pour atteindre les 2 300 millions d’euros en 1980.
La petite histoire voudrait qu'André Carrus ait développé le tiercé en passant devant une petite quincaillerie de Boulogne-Billancourt où l'un des employés (un certain Guy Lux) avait mis en place un système de pari mutuel avec récompenses en bons d'achat dans le magasin.
Claude Cohen-Tannoudji
se présente en ces termes : « Je suis né le 1er avril 1933 à Constantine en Algérie, qui faisait alors partie de la France. Ma famille, originaire de Tanger, s'était installée en Tunisie puis en Algérie au XVIe siècle, après avoir fui l'inquisition en Espagne.
De fait, notre nom, Cohen-Tannoudji, signifie simplement famille Cohen de Tanger. »
L'essai historique, rédigé par son neveu Denis Cohen-Tannoudji, Les Enfants d'Yishmaël apporte un éclairage plus approfondi sur les origines familiales de Claude Cohen-Tannoudji.
Claude Cohen-Tannoudji travaille au laboratoire Kastler Brossel de l'École normale supérieure à Paris, où il avait été étudiant auprès d’Alfred Kastler et Jean Brossel. En 1973, il est nommé professeur titulaire de la chaire de physique atomique et moléculaire au Collège de France où il enseigne jusqu'en 2003-2004.
Il reçoit en 1996 la médaille d'or du CNRS.
Également, avec Steven Chu et William Daniel Phillips, il est colauréat du prix Nobel de physique de 1997 « pour le développement de méthodes servant à refroidir et à confiner des atomes à l'aide de la lumière laser ».
Il est l'auteur d'ouvrages universitaires de physique quantique.
Humaniste, il a notamment signé, avec d'autres lauréats du prix Nobel, un appel demandant qu'une délégation du Comité des droits de l'enfant de l'ONU rende visite à un enfant tibétain en résidence surveillée depuis 1995 en Chine, Gendhun Choekyi Nyima,
reconnu comme <abbr>11e</abbr> panchen-lama par le <abbr>14e</abbr> dalaï-lama, Tenzin Gyatso.
Il a trois enfants : Alain, Joëlle et Michel. Son frère, Gilles Cohen-Tannoudji (né en 1938), est également physicien.
Le 13 mai 1958
https://fbstatic-a.akamaihd.net/rsrc.php/v2/y4/r/-PAXP-deijE.gif
LE MENTEUR
Les naïfs
Le blocus de Bab el Oued
Les T6 bombardent le faubourg...
Rue Condorcet
Blindé bloquant l'Avenue de la Marne.
Blindés au cœur des trois horloges.
Avenue de la Marne
Avenue Malakoff à la hauteur du square Guillemain.
Devant le lycée Bugeaud, photo prise de la caserne Pélissier.
Une Dyna Panhard écrasée par un tank gaulliste.
Les T6 avaient été rachetés aux américains et avaient été transformés en avions de chasse.
Les hélicos, nouvelle arme pour se rendre sur les zones de combat...
...et ramener en ville le grands blessés...
Les parachutistes...
Une mechta en Kabylie
Le célèbre Amirouche.
Un stick avant le saut...
Mort du Ltd Santenac.
Le sergent Ouamrane
Accrochage dans le djebel.
GMC
Le colonel Bigeard
Le Colonel Trinquier.
La fusillade du 26 mars
assassinat des pieds noirs sur ordre
82 morts, la plupart atteints dans le dos
Un carnage...
Le service d'ordre était composé de supplétifs du FLN, les ATO.
L'ASSASSIN ET SON SECOND COUTEAU
La troupe à Fouchet...
C'est avec François Mitterand où l'Union de la gauche voulait faire plaisir à tout
le monde sans y arriver pour autant que la dette publique prend véritablement son envol.
A l’heure actuelle le pays connait l’instabilité et le désarroi.
Quatorze années de tangage et de turbulence socialiste qui
auront précédé l’époque chiraquienne, temple
de l’immobilisme politique et social !...
Quelles conséquences allons-nous subir de telles situations ?
Rien de bon certainement !
Au moment où la Nation devrait se rassembler autour d’un même
objectif, à savoir le redressement du Pays,
les divisions installées s’amplifient.
Désormais, la France donne un visage totalement différent
de celui que le Monde connaissait.
C’est la France des Grands et … des petits !
D’un côté, celle de ceux qui gouvernent sans tenir compte
de la vox populis, et de l’autre, celle des citoyens qui n’ont plus
les moyens de faire entendre leur voix.
Les privilèges appartiennent à quelques nantis près proches
d’un pouvoir oligarchique, tandis que la démocratie recule inexorablement,
faisant place à la pauvreté et à l’exclusion.
Boualem Sansal : le kamikaze
Avec “2084”, le grand romancier algérien, qui vit reclus chez lui, publie une fable blasphématoire sur l’islamisme et l’état de son pays.
Portrait d’un irréductible.
Boualem Sansal chez lui, à Boumerdès, en basse Kabylie, sur la côte algérienne,
Le nouveau roman de Boualem Sansal s’intitule «2084». Il a tout pour provoquer une nouvelle éruption épistolaire.
Il dépeint un lugubre empire théocratique futur, l’Abistan, soumis à un dieu cruel qui s’appelle Yölah. Un territoire clos né d’une «Grande Guerre sainte» où «rien ne différencie un village d’un cimetière». Où des «commissaires de la foi» surveillent la population et combattent «la Grande Mécréance».
Sansal s’est installé à Boumerdès en 1972, jeune ingénieur sortant de l’Ecole polytechnique d’Alger. C’était une ville universitaire, dévolue au savoir et à la science, qui comptait une quinzaine d’instituts de recherche. Une centaine de nationalités étaient représentées. Les centres fonctionnaient en partenariat avec des universités françaises, américaines, canadiennes, russes. L’Algérie finançait ce coûteux système grâce à sa rente pétrolière. Quand le prix du baril a chuté, lors du contre-choc pétrolier de 1986, le pays a rompu ses onéreuses relations avec l’Occident, et Boumerdès s’est vidé.
En juin 1972, Sansal avait passé quinze jours à Prague, lors d’un programme d’échanges interuniversitaires. Il avait rencontré Anicka, une étudiante tchèque en anthropologie. En 1974, ils se mariaient à Boumerdès. En 1976 naissait leur fille, Nanny.
Quelques années plus tard, Sansal va la chercher à l’école, et ne la voit nulle part. Il finit par la trouver au bras d’un imam : un programme d’islamisation a été institué pour les enfants nés de couples mixtes, donc de mères chrétiennes. (La plupart des épouses étrangères ont dû se convertir, dans ces années-là.) Paniqué, il envoie les siens à Prague, où il multiplie les allers-retours. Son mariage n’y survit pas. Dans la préface du «Quarto» qui réunit ses romans, Sansal dit:
Ma vie personnelle et celle de ma famille ont vraiment été ravagées par les islamistes.»
Boualem Sansal : "le mauvais islam continue à avancer" “Alors parle et meurs”
Dans les années 1990, Boualem Sansal intègre le ministère du Commerce, puis celui de l’Industrie, en tant que «directeur général de l’industrie et de la restructuration». Pendant ce temps, la guerre entre l’armée et les islamistes ensanglante le pays.
En 1996, Alger se trouvait presque dans la situation de Kobané. Les islamistes étaient à quelques kilomètres au sud. Chaque jour, on se disait que la ville allait tomber le surlendemain.»
Des intellectuels, des artistes, des journalistes sont assassinés par centaines, comme l’écrivain Tahar Djaout, qui prend une balle dans la tête alors qu’il démarre sa voiture devant son domicile, dans la banlieue algéroise. Djaout avait ce mot que Sansal répète souvent:Si tu parles, tu meurs; si tu ne parles pas, tu meurs. Alors parle et meurs.»
En décembre 1998, il envoie «le Serment des Barbares» à Gallimard, seul éditeur dont il a l’adresse.Pendant qu’il devient écrivain, la guerre se termine, et personne ne sait qui l’a gagnée.
Le succès littéraire pousse alors Sansal à prendre la parole. En France, en Allemagne, les journalistes prennent l’habitude de l’appeler. Il a la formule facile, n’a peur d’aucun gros mot. Il n’est pas un stratège qui épargne les ennemis de ses ennemis. Il s’en prend à tout le monde, indistinctement: à Bouteflika, aux religieux, aux intellectuels qui ont capitulé, à la société algérienne.
En 2003, sur ordre de Bouteflika, il est démis de ses fonctions.“Je suis allé à Jérusalem...”
Il est, depuis, dans une situation étrange. Il vit reclus avec sa femme (il s’est remarié). Il n’est pas persécuté par le pouvoir. On le laisse voyager. Il est invité partout. Il a une liberté de parole presque totale. Il n’est pas le seul. En Algérie, la presse francophone est assez virulente. Les «dissidents» sont nombreux. Le régime est une drôle d’entité politique, une dictature à faux nez, mouvante et lunatique, tantôt débonnaire, tantôt intraitable. Les livres de Sansal, là-bas, circulent de manière erratique. Certains sont censurés. Les autres, il faut les trouver. Ses lecteurs se les passent sous le manteau.
Sansal est souvent invité par des groupuscules d’admirateurs, pour des lectures et des conférences informelles en appartement. Le jour où on lui parle, il vient de recevoir l’e-mail d’un journaliste local de Tizi Ouzou, qui lui écrit : «J’ai appris que votre nouveau roman sortait. Venez nous en parler. Nous serons une vingtaine. Il y aura du vin.» Bien sûr, dit Sansal, tous ces lieux sont infiltrés par la police. Le pouvoir laisse faire, tant qu’il n’y a pas de trop gros débordements, pour que les gens décompressent.»
A Boumerdès, il n’y a aucun loisir. Les cinémas ont fermé. Les bars aussi. Les gens boivent en cachette, dans leur voiture ou des clairières. On trouve un peu partout des cimetières de canettes. Il y a deux mondes, comme en Iran : une façade arabo-islamique triste, et une vie clandestine.»
Si le pouvoir le laisse tranquille, les ennuis viennent de la population. En 2012, Sansal est invité au Salon du Livre de Jérusalem. Il prend un avion pour Tel- Aviv, ce que personne en Algérie ne lui a pardonné. La presse se déchaîne contre ce «traître» vendu au «lobby sioniste». Revenant d’Israël, il répond à la foule en colère avec une tribune : «Je suis allé à Jérusalem... et j’en suis revenu riche et heureux» – titre qui illustre bien son espièglerie presque kamikaze. Puis il se rend à un dîner du Crif, ce qui fait hurler, dans un pays rongé par l’antisémitisme.
Même la presse « dissidente » en a après lui. «Il a eu des prises de position qui lui ont valu l’hostilité des laïques, des gens de son propre camp, dit Abdou Semmar, directeur du site Algérie-Focus.Son voyage en Israël a beaucoup choqué. Ses positions flirtent avec celles des lobbies intellectuels français. Il est édité là-bas, il y passe du temps: un mécanisme le pousse à regarder l’Algérie avec des yeux français. On a l’impression que ça lui fait perdre sa lucidité. Son tableau est plus noir que noir. Le camp islamo-conservateur est fort, mais il existe des niches de résistance. Les policières n’ont pas le droit de porter le voile, par exemple. Ces mécanismes, Sansal n’en parle jamais. Il est dans une logique de sinistrose.»
Boualem Sansal : Bouteflika, les islamistes et moi Bio expressNé en 1949, Boualem Sansal est notamment l’auteur du «Serment des barbares» (1999), du «Village de l’Allemand» (2008) et «Rue Darwin» (2011). Il a reçu le prestigieux prix de la paix des libraires allemands en 2011. Son nouveau roman, «2084», figure actuellement sur la liste du Goncourt 2015.
Yasmina Khadra, révèle dans un entretien au Monde des Livres que sous cette identité féminine se cache un homme. Dans L'écrivain, paru en 2001, le mystère est entièrement dissipé. Yasmina Khadra s'appelle de son vrai nom Mohamed Moulessehoul, qui a déjà publié sous ce nom nouvelles et romans en Algérie.
Officier dans l'armée algérienne, il a participé à la guerre contre le terrorisme. Il a quitté l'institution en 2000, avec le grade de commandant, pour se consacrer à sa vocation: écrire. Il choisit de le faire en français.
Aujourd'hui écrivain internationalement connu, Yasmina Khadra est traduit en 33 langues.
10 janvier 1955 : naissance à Kenadsa (Sahara algérien) d'un père infirmier et d'une mère nomade. 1956 : mon père rejoint les rangs de l'ALN. Blessé en 1958. Devient officier de l'ALN en 1959 Septembre 1964 : j'avais neuf ans, mon père me confie à une école militaire (Ecole Nationale des Cadets de la Révolution, pour faire de moi un officier 1973 : je termine mon premier recueil de nouvelles "Houria" qui paraîtra onze ans plus tard Septembre 1975 : je pars à l'Académie Militaire Inter-armes de Cherchell, que je quitte en 1978 avec le grade de sous-lieutenant. Je rejoins les unités de combat sur le front ouest Septembre 2000 : près trente six ans de vie militaire, je quitte l'Armée pour me consacrer à la littérature (Je pars à la retraite avec le grade de commandant). En 2001, après un court séjour au Mexique, avec ma femme et mes trois enfants, je viens m'installer en France, à Aix-en-Provence, où je réside encore.
|
Commentaires